coelie

Rue des Coquelicots.

Mercredi 22 avril 2009 à 17:52

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"Le bonheur ne se donne pas, il faut l'attacher à la vie, le conquérir à puissants coups d'épaule, à puissants coups de courage et de ténacité".

Samedi 18 avril 2009 à 22:45

Les parenthèses étaient belles, étaient grandes, étaient bleues.
Je vous promets que je les ai rembourrées au maximum, ça je vous le jure. J’y ai mis tout ce que je pouvais, avec beaucoup d’égoïsme et d’enchantement un peu naïf. Ces parenthèses là, elles avaient des airs de pots pourris avec le château de la princesse Sissi et le lit du prince Frantz, les œufs de Pâques, les bretzel, les marionnettes, Freud, Mozart, Kafka, la musique sur l’herbe et sur les promenades sur le pont-Charles, les joueurs de frizbee , les glaces à quatre goûts et les mots tchèques.
Ca c’est sûr, je les ai étirées à bout de bras et de sourire, ces parenthèses. C’était des parenthèses-fées.



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Toujours le même émerveillement, quand je touche un nouveau sol.
Les images de Prague arrivent bientôt.
Tant de choses à raconter.
Tant d’étoiles qui se remettent à vaciller depuis mon retour. Pas la mienne mais c’est tout comme. Des pensées, du fil céleste, des mots des mots.
La pluie de Paris a salué notre retour, la moqueuse, comme pour nous rappeler qu’on ne s’envole jamais impunément.
Tant de mercis, oui toujours la même rengaine, parce que. Même quand je suis sous d'autres cieux, vous venez ici, vous me faites des câlins majuscules. Vos murmures, fiou.
Vous savez, ces chuchotements de l’autre jour, et tous les autres, ce n’est pas que la prépa, ce n’est pas cela du tout. C’est moi. C’est la vie. Ce sont les mots, les frissons de l'atmosphère, l'angoisse des secondes et l'étreinte du vide, mais rien de méchant, rien de trop vilain. Parfois j'invente des monstres mais je ne sais pas les faire tout monstrueux, mes monstres ont toujours un air angélique je crois, parce que je vois des fées à chaque endroit même là où le monde est tout boursouflé. C'est comme ça. Les monstres sont fées et les fées sont boiteuses.
Et après tout c'est bien ainsi, les horizons en zigzag c'est ce qui donne envie de faire des bonds.
Oui je me sens un peu perforée et bien transparente, mais c'est seulement parce que je ne sais pas trop quoi mettre au-dedans de moi, j'ai les mains toutes tendues et toutes impatientes.


Et dès demain, livres, fiches et stabilos.
On échange l’attirail de fée contre celui, moins léger, de conquérante.

Samedi 11 avril 2009 à 22:24

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(   Pour de vrai, le truc, c'est que je n'arrive jamais vraiment à avoir les deux pieds au sol
j'ai toujours envie de croire que l'horizon est tangible
Moi aussi je veux une ouverture vers l'azur et de la brise sur la nuque
Mais je suis traversée de courants d'air,
mes ailes sont toutes poreuses
et peureuses. Elles sont si vaporeuses
Ca fuit de partout, j'entends cet air qui s'en va en des pshiit indécents, le temps griffe et fissure, et flétrit ce qui est mou, J'ai comme la peur d'être vivante, tellement, que je m'en mords le ventre
et le reste  aussi
On ne m'a jamais appris à m'envoler, un, deux, trois, et après
Ce n'est pas si facile, cette clef des champs est toute épineuse, toute étriquée, elle ne sait pas comment faire pour s'ouvrir grand sur le monde
J'ai les contours un peu rouillés, je me sens remplie d'années,


Les pages des jours se froissent et s'écornent et les heures s'effilochent et agrandissent les trous de la vie
Les mots ont la jaunisse et l'horizon est menteur
j'ai les parois silencieuses et boiteuses
trop poreuses et vaporeuses  )

Mardi 7 avril 2009 à 17:18

C'est officiel, je nage dans mon trente-six.


( Mais oui mais oui ça va, allons... )

(Ou pas.)

Samedi 4 avril 2009 à 14:01



Trouver la clef des champs.



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