La peur de tomber est ce qui freine l’envol, la peur de se tromper est ce qui freine tout court. La peur, toujours, merde. Alors on dessine sur nos ailes des morceaux d’espérance.
Allez. Chasse les monstres de tes placards, dis adieu à la peur du noir. Gomme tous ces mots écris dans un coin de ta tête. Lève-toi, va te promener dans la rue, arpente les trottoirs et sème des coquelicots, assieds-toi sur les bancs et regarde les gens qui marchent, imite leur désinvolture. Ferme-moi tous ces livres, détache-toi des mots, ce ne sont que des mots, ne crois pas qu’ils sont tout pour toi, que tu n’as rien sans eux. Apprends à voir la lumière en toi. Jette dans la corbeille toutes ces froissures et élance-toi comme une folle dans le sens des souffles d'air, pour prendre de l'allure, pour avoir moins peur, pour te laisser un peu guider par eux. Envole-toi, déplie-moi tout ce fatras et tous ces papiers cornés, range sous la terre ce qui est si lourd. Cesse donc de fuir, constamment, ôte-moi ces œillères stupides et ouvre grand tes yeux, soulève le menton et vois comme le ciel est haut. Arrête de t’ébahir, c’est ridicule, cette suspension au-dessus du vide, cette déliquescence nébuleuse. Ecoute plutôt le vent. Ce vent que tu portes dans ton nom. C’est beau, tu t’appelles comme la liberté. Ton nom qui peut signifier bienvenue, ou bon vent. Ton nom qui te murmure des échappées secrètes.
Allez. Chasse les monstres de tes placards, dis adieu à la peur du noir. Gomme tous ces mots écris dans un coin de ta tête. Lève-toi, va te promener dans la rue, arpente les trottoirs et sème des coquelicots, assieds-toi sur les bancs et regarde les gens qui marchent, imite leur désinvolture. Ferme-moi tous ces livres, détache-toi des mots, ce ne sont que des mots, ne crois pas qu’ils sont tout pour toi, que tu n’as rien sans eux. Apprends à voir la lumière en toi. Jette dans la corbeille toutes ces froissures et élance-toi comme une folle dans le sens des souffles d'air, pour prendre de l'allure, pour avoir moins peur, pour te laisser un peu guider par eux. Envole-toi, déplie-moi tout ce fatras et tous ces papiers cornés, range sous la terre ce qui est si lourd. Cesse donc de fuir, constamment, ôte-moi ces œillères stupides et ouvre grand tes yeux, soulève le menton et vois comme le ciel est haut. Arrête de t’ébahir, c’est ridicule, cette suspension au-dessus du vide, cette déliquescence nébuleuse. Ecoute plutôt le vent. Ce vent que tu portes dans ton nom. C’est beau, tu t’appelles comme la liberté. Ton nom qui peut signifier bienvenue, ou bon vent. Ton nom qui te murmure des échappées secrètes.
Quant au mien, il me guiderait plutôt vers une avenir de casque bleu!!! (Il signifie colombe, en russe!)
=)
Courage, je t'embrasse